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Mawa Diarassouba, la nouvelle coqueluche des podiums

Temps de lecture: 4 minutes

Mawa Diarrassouba est née le 5 juillet 2000 au CHU de Yopougon/Abidjan.  Mannequin professionnel, elle mesure 1m83 pour 55kilo. Titulaire d’un baccalauréat A2 au Lycée moderne de Jeunes Filles de Yopougon à Abidjan, Mawa est actuellement étudiante en première année de licence à HEC Abidjan/ Cocody.

Depuis quelques années, le jeune mannequin s’est positionné comme l’un des visages les plus populaires sur les T ivoiriens . 

Son histoire

Parlez nous de vos débuts dans la mode. Comment tout est parti ?

Mon apparition dans le milieu de la mode est tout une histoire.

Personnellement je ne n’avais aucune notion sur la mode et jamais je n’ai eu de projets à être model car j’étais une personne assez ordinaire qui se cachait pour ne pas être vue surtout pour éviter d’être source de commentaires car ça été mon quotidien, les moqueries sur mon aspect physique.

Mes proches même ou des personnes inconnues ne tardaient pas à se moquer de moi et à faire des comparaisons pas trop plaisantes. Alors je me montrais le moins possible et c’est là que j’ai fais la rencontre de mon ex agent Ivan lobe que je salue au passage. C’est lui qui m’a inséré dans le milieu. Dans les débuts, je n’étais point emballée. Mais après, je me suis  impliquée  pour surmonter mon complexe physique. C’est au fil du temps que j’ai commencée à voir le mannequinat autrement avec ses avantages. A ce moment là, je décide de doubler d’efforts et faire de la mode mon métier.

Si vous devriez vous définir en trois mots, ce serait lesquelles et pourquoi ?

En trois mots, je dirai, travailleuse, humble et optimiste . Voyer vous je suis attentive et studieuse au travail car la vie apprend que le travail est la seule voix de réussite, et capable de nous conduire à l’indépendance et à notre plein épanouissement.  Je reste humble et j’évite au maximum de rabaisser ou heurter car pour moi, tous le monde a droit au respect.

Aujourd’hui, tout le monde vous reconnais sur les T ivoiriens , grâce à vos longues jambes mais surtout pour votre coupe garçonne. Pourquoi ce choix capillaire ?

La question de mon choix capillaire ne découle pas vraiment du mannequinat, j’aime juste ce style. Depuis l’école primaire,  je décide de faire de la tondeuse mon amie fidèle rire… Puis le Seigneur aussi  qu’on m’affecte dans des établissements où se couper les cheveux est une obligation. Je pense que c’est le look qui me va le mieux car il dessine mieux les traits de mon visage.

Vous êtes l’un des plus jeunes mannequins ivoiriens à connaître un succès aussi ascendant , quel est votre secret ?

 Ce succès, je le qualifie de grâce divine, fruits du travail et surtout le soutien de tous.

On vous a vu plusieurs fois défiler auprès de grands noms tels que Awa Sanoko, qu’est ce que vous vous dites en ce moment là ?

C’est un rêve devenu réalité, car partir de rien et travailler avec Awa sanoko, Aminata Faye du Sénégal et plus le top model Français Noémi Lenoir sur des défilés et séance photo sont des évènements auxquels je ne trouve d’explication. Je ne peux que m’estimer heureuse, chanceuse et remercier le seigneur pour toutes ces opportunités merveilleuses dans ma carrière. Malgré cela, je me dis que je dois redoubler d’efforts pour atteindre mes objectifs et devenir une icône de la mode.

Pensez-vous que vous étiez prédestinée à exercer dans la mode ?

Prédestineé à exercer dans la mode? Pas vraiment. L’idée ne m’a jamais effleurée l’esprit, j’y suis arrivée par le biais d’une personne qui m’a montrée le chemin, coucou M.Ivan Lobe.  Je profite de cette occasion pour lui dire un grand pour tout. Aussi je pense très humblement qu’avec mes prédispositions physiques et naturelles qui  répondent aux critères , c’était peut-être écrit.

Vous venez d’empocher votre diplôme Universitaire de Brevet de Technicien Supérieur, BTS. Comment arrivez vous à allier étude et mannequinat ?

Oui j’ai décroché mon baccalauréat et là je suis en première année de licence en Gestion Commercial Marketing à HEC Cocody. Allié mannequinat et étude est un grand sacrifice mais à mon niveau il y a pas eu de choix à faire, le mannequinat est une passion et un métier que j’exerce en même temps que mes études et tout deux représentent énormément pour moi.

Mes études je m’y accroche énormément, c’est très important d’avoir une formation pour mieux s’intégrer dans la vie active. Je dirais que tout est une question de planning, le mannequinat d’accord mais mes études aussi.

Avec un tel diplôme à votre portée , quels sont vos nouveaux objectifs professionnels ?

Avec ce diplôme, j’ai pour ambition de faire des études supérieures, de suivre des formations pour être titulaire d’au moins un master afin d’avoir un bagage intellectuel, un emploi stable et correcte qui puisse m’assurer un avenir meilleur.

Un mot à nos lecteurs.

Aux lecteurs je commencerai souhaiter tout mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année 2020. Ensuite transmettre ma passion, mon expérience et ma vision de la mode avec toutes personnes désireuses. Je rêve de pouvoir faire disparaître certaines préjugés et stéréotypes sur la mode en général et le mannequinat en particulier.

Merci à vous pour cette interview, je remercie tout ceux qui m’ont soutenu pendant tout ce temps nous avons fait du chemin ensemble mais le plus beau reste à venir, demeurons dans la grâce divine.

  

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