[ INTERVIEW] tout savoir sur Honorat Aguiré, promoteur de l’African talents Awards

Temps de lecture: 4 minutes

Honorat kouémi Aguiré est un jeune entrepreneur, panafricaniste de nationalité ivoirienne et promoteur de l’évènement African Talents Awards. La rédaction a été à sa rencontre pour décortiquer l’histoire de ce jeune africain qui est devenu une référence en Côte d’Ivoire.

Il cite <<il n’y avait pas vraiment un grand cadre de célébration des talents africain, à l’image du continent comme les grammy Awards au Usa ou encore les NRJ en France>>, et nous comprenons mieux son engagement.

En fait, Honorat veut booster l’économie en Afrique à travers la promotion et la recherche d’une ressource humaine de qualité sur le continent et dans divers secteurs d’activités.

Qui de mieux qu’un africain a le devoir de hisser l’image des siens ? Si jeune et déjà ce nom raisonne dans tous les coulisses. Parce que tu es à la tête de l’un des événements les plus importants du pays.

1) African talents Awards, c’est ton idée. Nous sommes curieux de savoir pourquoi tu as choisis un nom en anglais ?

Rire…c’est vrai que le nom est en anglais mais nous n’avons pas optés pour un système anglophone.
Juste que coté phonétique, African Talent Awards était le nom parfait pour mieux vendre le
concept a l’échelle internationale vu que nous sommes dans un monde de compétition et de la prééminence. Pour se faire remarquer, il faut se démarquer.

2) Parles-nous de tes débuts ? Comment l’évènement a été accueilli la première fois ?

Wahooo ! C’était extraordinaire de voir comment la communication a explosée, tout le monde voulait y être. Il a été plutôt bien accueilli. C’était une idée innovante, une vision qui agitait les nominés. L’intérêt fut de taille.

Nous en sommes aujourd’hui à un événement qui rend fier le continent et surtout mon pays la Côte d’Ivoire.

3) Quel était ton objectif en lançant sur la scène africaine un tel événement ?

Mon objectif principal était de valoriser le talent local afin d’inciter la jeunesse à croire en son potentiel mais surtout d’exclure l’idée de croire que l’Afrique est une misère.

4) Si tu devais résumer l’évènement en trois phrases ce serait quoi ?

Si je devais résumer, je dirait que c’est d’abord, la célébration de l’excéllence, ensuite la promotion de la culture africaine et enfin la solidarité d’une
jeunesse consciente au coeur du développement du continent.

5) Pour être à ce niveau , c’est sûr que tout n’a pas été rose. Parles-nous de quelques épisodes difficiles de ton projet ?

Au début, personne n’y croyait. J’ai eu beaucoup de frustrations mais je gardais l’espoir. Je n’avais aucun sponsor, et pour les partenaires, c’était aussi difficile. Des critiques et le découragement de certains devanciers me déstabilisait mais je restais focus.

Même trois ans après aujourd’hui, certains ne croient toujours pas et se disent qu’un tel projet ne pourra pas atteindre son objectif sur le continent mais moi j’y crois.

6) aujourd’hui penses-tu avoir atteins tes objectifs ?

Je ne dirai pas que j’ai atteins mes objectifs parce que c’est une lutte quotidienne, un mouvement d’esprit à prôner et à stabiliser. Mais je suis quand même fier du petit chemin. C’est une victoire et un long processus vers la rivière dorée.

7) Quels sont tes projets à long et à court terme ?

Mes projets personnels sont plus axés sur l’humanitaire, la promotion de la créativité africaine, sur l’éducation et la santé. Essayer de donner de l’emploi a plus de 30 jeunes chaque année . Créer des plateformes d’expression et d’accompagnement financier. La construction d’un centre d’incubation d’éveil de conscience.
La lutte contre le cancer chez les jeunes est une réalité qui m’affecte énormément, je suis même déjà en marche dans un projet avec le ministère de la santé.

8) Quel est ton plus grand rêve et tes plus grosses craintes ?

Mon plus grand rêve est d’être un jour heureux de voir l’Afrique épanouie, maîtresse de ses ressources naturelles.

Ce qui fait ma force, c’est que la crainte n’existe pas dans mon vocabulaire, l’audace est ma philosophie de vie !

9) Un mot pour nos lecteurs !

N’ayez jamais peur de vous battre pour votre bonheur et celui de vos proches.
J’ai tout eu de l’Afrique, l’éducation, le bonheur des petites choses. Je suis fier d’avoir grandi au village avec les esprits de mes terres et l’odeur des dieux de mes ancentres, ne renier jamais votre histoire. Dieu est africain noir car nous avons tout ici.
Battez vous pour l’Afrique ! Investissez ici, c’est votre le paradis sur terre .
Soyez audacieux et travailleur mais surtout travaillez ensemble ! Merci à la rédaction de Afrikfashion magazine.

Nel Soro