
GILSHOES, Gilles Touré se met à la chaussure
Temps de lecture: 4 minutesLa boutique Gilles Touré de Cocody-II-Plateaux-Las Palmas sur le boulevard Latrille est un modèle de coquetterie. Elle représente la vision que le créateur donne à sa marque : créer et toujours créer. La nouvelle passion du styliste est de fabriquer des chaussures. Zoom sur les Gilshoes !
La maison de couture Gilles Touré va bien. Depuis quelques temps, elle est en train de prendre une nouvelle orientation en allant de plus en plus vers le prêt-à-porter de moyenne diffusion. « C’est vrai qu’on a renforcé le côté masculin de notre ligne parce qu’on a remarqué que de plus en plus, les hommes s’habillent. Ils sont moins compliqués que les femmes. Aussi, sont-ils de plus en plus demandeurs. L’homme est également de plus en plus élégant et coquet. Nous avons donc imaginé pour eux la chemise Gilshirt qui est plus disponible en version prêt-à-porter », souligne Gilles Touré. Mais le changement de ligne Gilles Touré ne limite pas là. Après la Gilshirt, il y a eu la Gildress et la Gilshort. L’heure est aujourd’hui à la Gilshoes.
C’est une chaussure rebrodée avec des motifs africains. L’avantage est qu’elle est diversifiée et accessible à tout le monde. Gilles Touré l’a réalisée dans du lin brodé et entièrement doublé de cuir. La chaussure de Gilles est fabriquée en Côte d’Ivoire par les artisans ivoiriens. « C’est un truc local, du vrai made in Côte d’Ivoire. On a des artisans locaux qui travaillent très bien. Il suffit de les encadrer et le résultat est waouh », s’exclame le créateur.
Pour se lancer dans la fabrication des chaussures, Gilles commence par des modèles très simples pour les hommes avant d’arriver aux sandales.
« Il faut dire qu’à l’origine, j’adore porter les sandales. A un moment donné, je ne trouvais plus sur le marché ce que j’avais envie d’avoir moi-même. C’est un peu l’histoire de la Gilshort. Au départ, je l’avais créée pour moi-même et après, ça a plu à tout le monde. Au cours d’une cérémonie, je me suis amusé à faire des sandales assorties au pagne que j’avais. Et tout le monde a apprécié. Je me suis dit alors pourquoi ne pas lancer une marque de chaussures africaine avec les motifs qui sont sur la chemise brodés dessus. Au début, c’était pour l’homme et puis après on l’a vite déclinée pour femme parce qu’elle est aussi demandeuse », dévoile l’artiste polyvalent. Il teste sa trouvaille sur la toile. Les premières publications des Gilshoes sur les réseaux sociaux ont eu beaucoup de likes. Elles ont été partagées plusieurs fois dans beaucoup de groupes. Moins d’une année l’essai, le retour est très positif.