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[ SOCIAL ] Moses By Style tend la main aux démunis

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Depuis 20 ans, Moses By Style est couturier professionnel. A côté de son métier, il a lancé, il y a quelques années, son ONG pour pérenniser ses actions sociales. Elle s’appelle ‘’Aaqwani’’, terme bété qui signifie en français ‘’aidez’’ ou ‘’Aidons’’.

Avec la crise du covid-19, l’ONG du créateur distribue fréquemment des masques dans les bidonvilles d’Abidjan. Mais son objectif principal est de favoriser l’insertion des jeunes démunis. Pour ce faire, l’ONG ‘’Aaqwani’’ recrute des jeunes désœuvrés et sans emploi qu’elle insère dans des métiers de façon générale mais particulièrement dans la couture. « Quand j’ai une occasion qui se présente, je parle au jeune. Il me fait un feed-back sur sa vie. Après je lui expose mon projet. Et s’il est intéressé, je l’insère dans mon réseau », explique Moses.

Pour convaincre ces gamins ou ados qui vivent librement à entrer dans un cadre organisé, le styliste use souvent de beaucoup de tact et de ruse.  Et généralement, tout part de son expérience personnelle qu’il dévoile. « Il y eu un temps où  j’ai ciré des chaussures, fait de petits boulots, dormi dans les marchés et tout. En tout cas, je me suis débrouillé comme je pouvais. A un moment donné, je me suis ressaisi et j’ai commencé à apprendre un métier. Les enfants d’aujourd’hui ont la chance car il y a des structures qui les accompagnent. A mon temps, j’étais livré à moi-même. Si aujourd’hui, je fais quelque chose de potable et j’ai une petite famille, cela veut dire qu’eux aussi peuvent y arriver. Il y en a qui comprennent et qui nous accompagnent.

D’autres par contre, trouvent qu’on parle trop et ils poursuivent leur chemin », dit Moses By Style. Dans son unité de production à Abidjan, il y a cinq jeunes qui apprennent la couture. D’autres sont dans des menuiseries ou des garages. L’ONG Aaqwani et ses partenaires s’assurent à donner aux apprenants le repas quotidien. Cela a l’avantage de leur permettre d’être stable dans un endroit précis. « Cette ONG est vraiment mon bijou car je viens du milieu de ses pensionnaires. Et je me suis dit que je dois pouvoir tendre la main aux autres avec les maigres moyens que j’ai », s’obstine-t-il.

Afrikfashion magazine

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